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HALO 7 700 m: l’altitude comme art de vivre

Deux minutes de chute libre, une montée patiente vers la stratosphère et le bleu profond de l’Atlantique en ligne de fuite: le HALO 7 700 m, proposé aux Sables d’Olonne par Vendée Évasion, s’inscrit dans une idée très française du luxe discret. Ici, pas de fanfare: une cabine non pressurisée, un protocole oxygène maîtrisé et une équipe dédiée composent un moment rare, calibré pour celles et ceux qui choisissent la précision à l’esbroufe, la mesure à la démesure.
Au-dessus des nuages, la ligne claire. HALO, version littoral atlantique.

Haute altitude, haute mesure

À 7 700 m (25 000 ft), tout change. La chute libre s’étire jusqu’à 120 secondes, l’air plus rare accélère la phase initiale et la vitesse se stabilise aux alentours de 280 km/h. La montée, environ 45 minutes en Cessna 208 Caravan, pose le décor: un littoral ciselé, l’Île de Ré qui affleure, la lumière de la côte de Lumière. On entre dans une temporalité particulière, celle d’un service privé qui privilégie la clarté des gestes à la frénésie du bruit.

Un protocole pensé pour la sérénité

Le HALO n’est pas un caprice d’altitude, c’est une discipline. Le masque O2 se règle au sol, la mise sous oxygène passe en débit continu dans la phase haute, les contrôles se croisent entre opérateur et moniteur. À bord, chacun tient son rôle — pilote, moniteur HALO, opérateur O2 — selon des check-lists écrites, vérifiées, appliquées. Cette exigence implique un nombre de places limité et des sessions privées concentrées sur la belle saison.

L’esthétique du geste

Au signal, la porte s’ouvre, la lumière bascule. La sortie est stable, l’accélération franche, le corps trouve vite son plan. Deux minutes, c’est une éternité quand l’horizon s’élargit et que le littoral se déplie en dessous, net, presque graphique. À l’ouverture, la voile ralentit le temps; on lit le vent, on glisse vers l’axe, on se pose en douceur. Le souvenir n’est pas un “plus”: les vidéos et photos sont incluses, avec la possibilité d’une expérience VIP où un vidéoman extérieur capte la chute en grand angle.

Pour qui, comment

Ce rendez-vous s’adresse à des profils qui aiment l’exigence autant que la sensation. Il faut avoir 18 ans révolus, un poids compris entre 40 et 90 kg le jour J, et présenter un certificat médical récent. Parce que la très haute altitude se mérite, il est demandé d’avoir déjà effectué un saut à 4 000 m. La rareté des créneaux tient à la logistique: avion dédié, équipe complète, matériel O2 entretenu. Le tarif reflète cette réalité — 1 500 € — avec une promesse simple: un temps pour soi, bien entouré, sans compromis.

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Un luxe de discrétion

Le HALO est un plaisir de connaisseurs. Rien d’ostentatoire, tout de précis: un briefing d’une heure pour poser le cadre, un embarquement fluide, un vol qui prend le temps d’atteindre le plafond opérationnel. À la verticale des Sables d’Olonne, le panorama fait le reste. On ne vient pas chercher un record, on vient signer une expérience au cordeau, où chaque détail compte, des réglages du harnais au pliage, des images livrées à la poignée de main.

Réserver l’altitude qui vous ressemble

Les dates sont limitées, le calendrier se remplit tôt, et 2026 est déjà ouvert. Pour choisir votre créneau, échanger avec un instructeur et préparer votre session dans les règles de l’art, rendez‑vous sur l’offre officielle du saut HALO 7 700 m aux Sables d’Olonne. L’altitude ne se raconte pas: elle se vit, calmement, avec le confort d’un encadrement que l’on oublie aussitôt que la porte s’ouvre et que le ciel prend toute la page.

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